Le SAT ou l'équivalent du BAC en France

Le SAT ou l'équivalent du BAC en France



« College Scholastic Ability Test » (대학수학능력시험) plus connu comme le SAT est l’équivalent coréen du baccalauréat français, mais à un tout autre niveau.


College Scholastic Ability Test ou CSAT, connu sous le nom coréen de Suneung (수능) est un test au niveau national qui permet d’accéder aux universités, tout comme le bac. Il fut établie pour la première fois en 1994. Si vous obtenez une très bonne note lors de cette examen, vous pourrez accéder aux SKY universities, connu comme les 3 universités les plus connues et prestigieuses de Corée du Sud. SKY est l’acronyme de Seoul university, Korea university & Yonsei university. Ce test joue un rôle déterminant dans la vie du coréen que cela soit au niveau de l’éducation, qu’au niveau social. Lors de cette « évènement » le pays entier n’est centré que sur ce test. Les fonctionnaires ont pour ordre d’arriver plus tard, afin de ne pas embouteiller les routes. Plus de bus sont mis en places et les métros arrivent plus régulièrement qu’en temps normal. Même les avions sont gardés au sol, afin que les bruits qu’ils causent ne viennent en aucun cas perturbé les élèves qui passent le test. De plus un numéro spécial est mis en place pour les personnes qui arriveraient en retard à l’examen, afin qu’ils puissent s’y rendre au plus vite. Même la police est au courant, c’est pour vous dire l’importance qu’à ce test.
Le CSAT est aussi décrit comme la chance de créer ou de briser le future de quelqu’un. Sur le pourcentage d’élèves passant le test, à peu près 20% d’entre eux le repassent. Lors de l’examen, à l’entrée des établissements sont réunis familles et jeunes étudiants, parfois même avec des pancartes afin d’encourager leur enfant. Avant le test une sorte de préparation est primordiale, prière aux temples, visites religieuses…etc. La vie lycéenne est un peu la prépa' que nous avons post-bac. Il faut savoir qu’après la réussite de ce test, bon nombre d’élèves se relâchent lors de leur première année à l’université et se reprennent ensuite les années suivantes. C'est à peu près la même chose au Japon. La pression sociale est tellement énorme et centrée sur l'éducation que si l'on ne réussit pas ce test, on est considéré comme un moins que rien.